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L'essentiel par l'éditeur
Le principe de légalité des délits et des peines, inscrit dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, garantit que nul ne peut être puni sans une loi antérieurement établie. Ce principe, renforcé par la Constitution et le Code pénal, protège contre l'arbitraire judiciaire. Il impose une interprétation stricte des lois pénales, interdisant l'analogie sauf en faveur de l'accusé. La non-rétroactivité des lois pénales plus sévères et la rétroactivité des lois plus douces sont également soulignées.
La révolution de 1789 a affirmé le principe de légalité et des peines pour lutter contre l’arbitraire royal et les abus de l’ancien régime.
Ce principe avait déjà été affirmé en 1764 par C. Beccaria dans son ouvrage Traité des délits et des peines.
Il est désormais inscrit à l’article 8 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui dispose : « la loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée ».
Il a maintenant valeur constitutionnelle dès lors que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen fait partie intégrante de la Constitution depuis 1946.
Ce principe figure également à l’article 7 de la Convent...
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